Remèdes au mal de dos

Image de Laurence Albertini
Laurence Albertini

Praticienne en hypnose - naturopathe

Sommaire de l'article

Adopter une activité physique

Le mal de dos reste l’un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Il touche 80 % d’entre nous au moins une fois dans sa vie. On a longtemps pensé qu’il fallait, en cas de mal de dos, rester couché. Aujourd’hui, au contraire, il est préconisé de continuer à bouger pour s’en remettre plus vite. La pratique d’un sport est aussi conseillée pour prévenir son apparition. Mais existe-t-il des exercices plus protecteurs que d’autres ?

Une étude australienne a fait le point. L’étude des chercheurs australiens et suédois ont compilé les résultats d’études publiées dans des journaux à comité de lecture, concernant des adultes souffrant de maux de dos chroniques (depuis plus de 12 semaines) sans maladie connue associée, et à qui on avait proposé de faire du sport, sans autre traitement pendant au moins 4 semaines. D’après les résultats, le Pilates, les exercices de stabilisation, l’entraînement en résistance et l’endurance figurent parmi les meilleurs traitements du mal de dos chronique.

Malheureusement la qualité de ces preuves reste basse. L’exercice physique serait aussi plus efficace que les interventions manuelles des kinésithérapeutes. Se muscler et bouger semblent de bonnes idées quand on souffre du dos. Pour éviter d’aggraver son mal de dos, Il vaut mieux cependant prendre les conseils d’un bon coach sportif ou d’un kinésithérapeute avant de se lancer. Et une fois la douleur partie, on aura tout intérêt à continuer à s’entraîner régulièrement. Pour son dos et aussi pour sa santé en général.

L’alimentation contre le mal de dos

Appliquer les règles de base d’une approche anti-inflammatoire :

  1. Limiter les aliments ultra-transformés 
  2. Consommer plus de la moitié de sa nourriture sous forme végétale 
  3. Choisir des aliments à densité calorique faible 
  4. Choisir des aliments à densité nutritionnelle élevée 
  5. Choisir des aliments antioxydants 
  6. Choisir des aliments à index glycémique bas 
  7. Équilibrer ses graisses alimentaires 
  8. Veiller à l’équilibre acide-base 
  9. Réduire le sodium et privilégier le potassium 
  10. Manger hypotoxique

Apprivoiser la douleur

Pour Pr John Sarno (John Sarno était professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse Université de New York), auteur de Le meilleur antidouleur c’est votre cerveau, beaucoup de nos douleurs musculo-squelettiques ont une origine émotionnelle. Cette vision va à l’encontre de l’idée dominante selon laquelle les troubles musculo-squelettiques (lombalgies, cervicalgies, douleurs articulaires, tendinites, syndrome du canal carpien…) ont une origine biomécanique.

Dans cette vision classique, ils sont dus à des mouvements répétitifs, des mouvements de force, des gestes effectués avec les bras au-dessus des épaules, des mouvements de torsion du poignet, du tronc, flexion et extension du coude, mais également à un travail statique, des vibrations et des chocs mécaniques. Pour le Pr John Sarno, beaucoup de ces douleurs musculo-squelettiques trouvent en réalité leur origine dans notre cerveau. Selon lui, la douleur est une conséquence d’un processus de défense initié par le cerveau pour détourner l’attention de troubles émotionnels profonds.

Si toutes les douleurs n’ont pas forcément une origine émotionnelle, c’est en revanche le cas de beaucoup de lombalgies. Comment soulager ces douleurs d’origine émotionnelle ? La première étape est bien sûr de prendre conscience que pour vous détourner d’émotions refoulées, votre cerveau crée une douleur. Il vous faudra ensuite identifier ces émotions et conduire votre cerveau à mettre un terme à la douleur.

Mais quelles que soient l’origine de la douleur et l’interprétation que l’on souhaite en faire, la respiration, la visualisation et l’autohypnose sont des techniques qui nécessitent un apprentissage, certes, mais qui fonctionnent véritablement, ouvrant un champ des possibles parfois insoupçonné.

Mes autres articles

Aujourd’hui, la société exige des enfants un niveau élevé d’autocontrôle et de concentration. Face à ces nouvelles attentes, les comportements impulsifs ou hyperactifs sont rapidement identifiés comme problématiques, conduisant souvent à un diagnostic précoce de TDAH et à la prescription de médicaments. Cette médicalisation, parfois précipitée, soulève des inquiétudes légitimes chez de nombreux parents.
Loin des régimes restrictifs qui mènent souvent à la frustration et à l’effet yo-yo, mon accompagnement vous aide à retrouver un équilibre où manger devient un acte naturel et apaisé, et non plus un combat quotidien.
Être parent d’un enfant dyspraxique peut sembler être un défi quotidien. Pourtant, avec les bons outils et un accompagnement adapté, il est possible de transformer ces obstacles en opportunités de renforcement du lien parent-enfant.

Laurence Albertini

Praticienne en hypnose - Naturopathe